SÉMINAIRE STABILISATION CALENDRIER ACADÉMIQUE: DISCOURS MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Monsieur le Secrétaire général,

Monsieur le Directeur de Cabinet,

Monsieur le Directeur général de l’Enseignement supérieur,

Monsieur le Directeur général de la Recherche et de l’Innovation,

Madame, Messieurs les Recteurs,

Monsieur le Secrétaire Exécutif de l’ANAQ-SUP,

Messieurs les Directeurs généraux,

Mesdames, Messieurs les Directeurs,

Madame, Messieurs les membres du Cabinet,

Messieurs les Secrétaires généraux des Syndicats du SAES, du SUDES et des PATS,

Chers Représentants des vacataires, des parents et des étudiants,

Chers étudiants, chers invités,

Mesdames et Messieurs, 

Nous voilà réunis ce matin autour d’une problématique essentielle de notre système d’enseignement supérieur : le calendrier académique.

En réalité, ce séminaire n’aurait jamais dû avoir lieu, car le calendrier universitaire n’aurait jamais dû être déstructuré au point de rendre les différentes années d’études totalement illisibles.

Mais, pour des raisons multiples, ce calendrier est complétement désarticulé, totalement en déphasage avec le calendrier universitaire international au moment où l’uniformisation académique est devenue une pratique et un impératif universels ; le système universitaire mondial étant en train de s’unifier.

Les conséquences de cette situation sont autant d’effets pervers qui minent tout effort entrepris pour le développement et l’amélioration de notre enseignement supérieur :

  • L’efficience du dispositif d’enseignement supérieur est ainsi fortement remise en cause.
  • Les étudiants sénégalais sont de moins en moins acceptés dans les universités étrangères et, si l’un d’entre eux parvient à intégrer une université étrangère, c’est toujours au meilleur des cas, au prix d’une année perdue.
  • Les masters durent plus que de raison. La conséquence immédiate est que souvent, certains étudiants ne parviennent pas à s’inscrire aux différents concours nationaux pour avoir dépassés la limite d’âge.
  • Le dernier, mais pas le moindre, le coût financier est exorbitant ; les infrastructures sont utilisées tout au long de l’année, sans discontinue, donc sans aucune possibilité d’entretien et de réhabilitation ; les œuvres sociales sont également prises en charge toute l’année.
  • Les enseignants, personnels administratifs techniques et de services, ainsi que les étudiants sont sollicités sans répit. Dès lors, toute idée de vacances, de repos ; ou de se consacrer à ses travaux personnels devient illusoire.

Mesdames et Messieurs,

Face à cette situation, son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye FAYE, a donné des instructions pour que des mesures urgentes soient prises et mises en œuvre pour la normalisation et l’harmonisation du calendrier académique.

Il s’agit là, d’une œuvre de rationalisation des politiques publiques au niveau du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, conforme au Projet et dans l’intérêt de l’Etat et de tous les acteurs. Il y va du devenir et de la crédibilité de notre système d’enseignement supérieur.

Mesdames et Messieurs,

La démarche inclusive initiée, par le Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation permettra sans aucun doute d’identifier les mesures à prendre en mettant en synergie les apports des structures faitières, enseignants, personnels administratifs techniques et de service, étudiants, syndicats et parents d’étudiants. Dans cette optique, les solutions ne pourront qu’être holistiques et leur appropriation nationale.

Rien n’est plus important que la ressource humaine pour une nation, à plus forte raison pour une nation qui se construit. Or l’Université est une fabrique de ressources humaines. La nôtre nous a donné satisfaction à plusieurs reprises et à tous les niveaux. Nous devons la sauvegarder et la rendre la plus performante possible pour qu’elle continue à nous valoir encore plus de satisfactions, dans ce monde où la concurrence scientifique est de plus en plus féroce. Face à l’histoire, nous n’avons pas le droit de rester en rade de cette concurrence.

Notre cénacle de ces trois prochains jours va dans ce sens. Je suis persuadé que la contribution de vous tous, acteurs essentiels et incontournables de l’enseignement supérieur et de la recherche, permettra d’arriver aux résultats escomptés.

Pour ma part, soyez persuadés que le Ministère de l’Enseignement, de la Recherche et de l’Innovation, sous ma direction, mettra tout en œuvre pour vous accompagner dans la réalisation de cet objectif défini par la Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Chers participants

Je voudrais, tout de même, avant de clore mon propos, vous encourager à participer activement, à échanger vos points de vue, à proposer des solutions et à collaborer étroitement pour atteindre nos objectifs. Chaque voix compte, chaque contribution est précieuse, parce que vous assumez, toutes et tous, des fonctions importantes dans notre marche vers un système d’enseignement supérieur plus fort, plus performant et plus juste.

Pour finir, Madame, Messieurs les Recteurs, Chers participants, je suis sûr que les décisions que vous prendrez ici auront un impact durable sur la qualité des enseignements et sur les résultats de nos étudiants.

Je déclare ouvert le séminaire de stabilisation de l’année académique au Sénégal et vous remercie de votre aimable attention.

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