Depuis l’avènement du président Macky Sall à la tête du pays, l’enseignement supérieur et la recherche ont connu des progrès notoires. Longtemps considérée comme parent pauvre, la recherche a reçu un accompagnement qui n’a cessé d’augmenter depuis 2012.
Dans cette dynamique, plusieurs initiatives sont mises en œuvre par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Des projets qui s’intéressent à des technologies de pointe comme la fabrication de satellite.
Ambitieux, le projet l’est, à l’mage de la vision du chef de l’Etat le président Macky Sall. Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a donc entrepris la construction de son premier cubesat (U1) et la construction d’un centre de formation, d’assemblage, d’intégration et de test de satellites.
Une mission que le MESRI compte mener avec l’accompagnement du centre spatial universitaire de Montpelier (CSUM) concernant la formation des ressources humaines.
Pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet, une délégation du MESRI dirigée par le Dr Cheikh Oumar Anne s’est rendue en France, à Montpelier, au centre spatial universitaire. Cette mission d’une semaine du MESRI va permettre de faire le point, d’échanger avec les autorités du centre spatial sur les cahiers des charges et d’avoir également un aperçu sur les installations, infrastructures et dispositions à prendre pour la construction future du centre de fabrication, d’assemblage, d’intégration et de test de satellites qui sera érigé à diamniadio.
Le premier satellite sénégalais devrait être mis en orbite en 2023. Des techniciens et ingénieurs du pays sont impliqués dans sa conception.
C’est un projet visionnaire qui, à terme, va positionner le Sénégal parmi les pionniers du domaine spatial en Afrique grâce à sa politique et stratégie spatiale.