Les États membres du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ont appelé le régime bahreïni à respecter les libertés religieuses des chiites et à libérer les détenus politiques du pays.
Lors de l’évaluation de la situation des droits de l’homme, l’Irlande a appelé à la protection des libertés religieuses des chiites et à la responsabilisation des responsables de violations, appelant à ménager un espace pour l’action politique. L’Irlande a également mis l’accent sur l’arrêt du recours au châtiment de la torture et sur la libération de toutes les personnes arrêtées arbitrairement en raison de leur opinion et de leur activisme.
Les États-Unis ont exigé la levée des restrictions aux réunions et associations pacifiques et la libération de toutes les personnes détenues pour avoir exercé le droit à la liberté d’expression.
Pour sa part, le Royaume-Uni a recommandé la protection des libertés de la presse et un moratoire sur les exécutions, ce qui a été recommandé par le Portugal, qui a également appelé à la protection des droits des enfants privés de citoyenneté.
Le Luxembourg a également recommandé de mettre fin aux exécutions, à la torture, aux mauvais traitements, à la discrimination religieuse, de protéger les militants politiques et des droits de l’homme et d’autoriser les visites aux rapporteurs de l’ONU.
Des dizaines de pays ont participé au processus d’évaluation, ce qui a souligné l’importance de mettre en œuvre toutes les décisions relatives à la situation des droits de l’homme à Bahreïn.